un vieux journal

Salut cher journal.
Laisse moi te raconter un rêve étrange que j’ai fait cette nuit. Cette nuit, j’ai cru entendre la voix fluttée d’un gnome ; il parlait de mort et de destin, il parlait de me tuer quand une autre voix de gnome, femelle cette fois, l’a interrompu.
Je en comprend pas bien ce rêve, rêver d’un gnome qui veut te tuer signifie-t-il quelque chose ? Il va falloir que j’en parle à un de mes amis mages de Dalaraan…

Re-salut
Oh, une autre bien étrange histoire. Figure toi qu’un de ces monstres verts s’est échappé. Un nommé Thrall, il aurait eu des complicités. Quelle histoire !

Je vais préparer mes affaires, demain, je pars pour Ruisselune, un poste de directeur de l’école locale m’a été offert, cela tombe bien, austrivage m’ennuit.

*quelques pages sans intérêts sur un voyage en bateau *

Bonjour cher journal,
Je me suis installé il y a peu dans cette riante contrée de la colline des sentinelles. Les troupes ont fort à faire avec la criminalité locale. Figure toi qu’une bande de malfrat s’est installé dans la région, ils ne portent pas encore de nom.
Ha, ces larrons ne nous laissent que peu de répits, mais je suis confiant dans nos troupes. Encore devons nous nous demander pourquoi les troupes d’Hurlevent mettent autant de temps à arriver.

* de nombreuses pages détruites comme mâchées par des chiens *

… réfugiés dans la tour, ces démons sont partout, la ville est tombée aux mains des défias…
… fuir, n’importe où…

* traces de brûlure *

J’ai trouvé. J’ai trouvé un boulot d’enseignant, un certain Gentilhomme qui a deux enfants à éduquer. Ces nobles plein d’argent sont vraiment très utiles pour nous autres, hommes de lettres.
Je répond positivement à la demande de ce pas, j’ai l’excellent support mon vieil ami Crillian. Il est devenu le maître de l’académie ce vieux coquin ! Vivement la fin de la saison des pluies, que je quitte cette auberge de la fierté du lion, le comté de l’or m’ennuis.

* de nombreuses pages manquantes *
… Giles, le garçon, semble un peu dissipé et ne sera pas facile à éduquer. Mais la fille aînée, Tilloa, semble exceptionnellement brillante, je ne peux m’empêcher de constater aussi combien elle est belle, elle est presque une femme désormais. Mais je m’emporte !
Nous déménageons prés du camp de bûcherons du val d’est, en Elwynn, Monseigneur y a une résidence d’été.

* trace de crocs *

… sentiments étranges et incontrôlables. Jamais je n’avais ressenti cela. J’aidais Giles dans sa leçon d’histoire, nos traitions de la dernière guerre. Dans le même temps, je voyais Tilloa, par la fenêtre, s’occuper du jardin. Quelques instants après, elle est entrée, elle a placé un bégonia écarlate dans ma paume ouverte et elle m’a souri de telle manière que mon cœur s’est mis à trembler dans ma poitrine…

* de nombreuses traces de morsures *

… tout à fais certain qu’elle partage désormais mes sentiments. Elle a même posé sa main sur la mienne ce matin. Lorsqu’elle sourit, ses yeux s’illuminent comme des diamants ; nous échangeons de longues conversations d’un simple regard. Je sens sa présence dans mon cœur palpitant et dans mes veines.

* les pages suivantes sont constellées de goûtes séchées comme si quelqu’un avait pleuré *

… Une colère, une furie dont j’ignorais qu’elles puissent exister ! Comment ose-t-elle ! J’apprenais à Giles les merveilles de l’arithmétique lorsque Tilloa est apparue devant moi avec un chevalier servant, la main dans la main ! Un jeune homme sans raffinement ! Au lieu de me présenter comme il convient, Tilloa s’est simplement exclamée : « oh et voila mon précepteur, oncle Stalvan, c’est un charmant vieillard ». Vieillard !
En entendant ces mots, j’ai senti mes joues rougir. J’ai à peine quelques années de plus et elle me trahit ainsi…

* brûlures *

Elle doit jouer un rôle ! Il est impossible qu’elle souhaite se marier à ce bellâtre, impossible. Non, elle m’aime, c’est sûr et ce sale type sert d’alibi pour son père…

* de nombreuses pages déchirées *

… En bas d’une spirale de désespoir, tout d’abord elle se moque de moi puis la voila fiancée ! Cette indélicate créature s’est prétendue amoureuse alors qu’elle ne souhaitait que me faire du mal. Un tourbillon noir croît chaque instant au plus profond de ma poitrine. Le sang que je verserais n’est rien en comparaison des larmes que j’ai pleurées…
Dans mon rêve, il y a des années, les gnomes parlaient de destin. Je ne sais pas quel est mon destin, mais il va s’accomplir ce soir.

* trace de crocs *

Cette petite raclure est morte. Je l’ai tué !
J’aurais pensé que ce serait plus difficile, mais j’ai pensé à ce qu’il m’a fait et le coup d’épée est partit tout seul ! Il m’avait nommé vieux bouc !
Ce soir, je fais venir Tilloa pour lui parler, elle devra reconnaître qui je suis vraiment, et elle m’aimera !

* une page blanche *

Catastrophe ! Ce crétin de Giles est venu le premier ! Pourquoi donc !
Il a crié et j’ai du le forcer à se taire. J’ai forcé sur sa bouche pour le faire taire enfin… enfin… Il ne s’est pas redressé, son cou s’était brisé.
Mais le pire, c’est que Tilloa l’a vu et elle a fuit en hurlant. Je m’attends à l’arrivée de la milice dans peu de temps.

* un grand trait barre la feuille *

Haha ! Elle ne l’a pas fait, elle s’est enfuit et n’est pas allé dans sa famille.
Son père cherche Giles, il ignore que ce crétin sèche dans mon placard. Cet imbécile craint un voleur, je lui ai parlé des Défias et il tremble de peur… le couard ! Il m’a même donné un fusil de nain et des balles. Il va falloir que je m’occupe de lui. Ce soir peut-être, ils logent dans le camp de bûcherons.
Quand à la fille, cette traînée, les loups du coin s’en occuperont.

* une marque de sang, comme un trophée *

Morts, tous ! Ce fusil est une merveille. Le soi-disant monseigneur a vomi le sang alors que sa femme a très bien pris le coup de poignard sous le sein…
Le corps de cette ordure de Tilloa n’a pas été retrouvé, j’espère qu’elle n’a pas réussit à s’enfuir en vie. Je prend goût à cette vie, la fureur dans mon coeur, le désespoir dans leur regard.
Je crois que cette nuit, je vais aller visiter mes anciens ennemis, ces vieux débris de l’académie, ceux qui ne m’ont jamais considéré.

* trace de crocs de chien ou de loup *

Morts, tous morts. Le seigneur, sa femme, ses enfants, ses serviteurs et ces chiens d’académiciens ; même le clochard qui me soutirait de l’argent et que mon bon cœur me forçait à aider. Je règne sur un tas de cadavre et hurlevent tremble d’effrois. Je me suis réfugié dans mon ancien manoir, prés du sombre comté, de là, je compte bien continuer à tuer. J’y trouve tellement de plaisir.

* une page arrachée *

Mais d’où sort-elle ?
Voila que Tilloa est revenue, elle devait être morte, tuée par les loups, mais elle est revenue et sa beauté vénéneuse agis encore. Elle m’a dénoncé à la milice avant que je n’aie eu le temps de me cacher et depuis, je suis en fuite, moi, le seigneur des morts…

* trace de croc et de sang *

C’est mon dernier soir sur cette terre. Je me suis réfugié dans la cabane du gardien du cimetière de colline aux corbeaux. Dehors, les chiens lancés à mes trousses grattent la porte et leurs maîtres, les veilleurs ne sont pas loin. Ils m’ont lancé les chiens comme un vulgaire assassin, ils ne veulent pas se salir les mains ; je ne mourrais pas seul, mon fusil est encore chargé et je le jure sur l’ombre, je reviendrais si cela m’est donné.
Le raclement des griffes des chiens est affreux. Je les déteste, je vous déteste tous.

Je repense à ce gnome, il y a des années. Peut-être mon destin était-il de devenir ainsi. Je ne le regrette pas. Tilloa, je te déteste car je t’aime.

* traces de sang, de crocs de chiens et de terre *

DOULEUR…
HAINE…
Mes poumons hurlent de douleur… respirer… IMPOSSIBLE.
Je suis mort…
Je suis vivant…
J’ai faim…

* trace de terre et de sang *

Alors la terre n’a pas voulu de moi. Ce soir, le cimetière est parcourut des morts qui y étaient enterrés. Je me suis enfuit, parcourut par la douleur de revenir de la mort. Je suis caché dans mon ancien manoir, je répare mon fusil.
Tilloa sera ma prochaine victime, je la pourchasserais jusqu’à ce qu’elle décède de mes mains et qu’elle m’épouse dans la mort.
Les goules qui rodent dans mon jardin ont ceci de pratique qu’elles servent de chien de garde. Et justement j’entends quelqu’un approcher. Une voix de gnome. J’ai faim.



Des années plus tôt.
Tchoupi regarde le corps endormis de Stalvan Mantebrume. Il avait été lancé dans le temps pour aider Thrall à s’enfuir. Aider un orc pourquoi pas, car dans l’avenir, il aidera son peuple à progresser. Tout cela paraissait bien dans l’esprit du guerrier.
Mais rencontrer Stalvan… la tentation était grande d’épargner les morts à venir.

Sa femme, une jolie gnomette mage, compris son émotion et tenta de lui faire entendre raison.
- mais il va être un tueur, ce type, dans l’avenir. Nous devons le détruire maintenant, pour les futurs morts.
- tu ne peux aller contre son destin, répondit la gnomette.
Tchoupi reposa sa masse qu’il tenait au dessus du crâne sans défense de l’homme.
- son destin…

Et Stalvan ouvrit les yeux alors que les gnomes revenaient dans leur époque.

Très bon Tchoupi, excellent à lire

Tu recommences quand, dis?

*vanish avant qu'Aisling le repère *